Le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique a organisé à pétionville, avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) , de l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) et de l’Ecole de la Magistrature (EMA), une session de formation sur les violations graves des droits de l’homme et leur pénalisation dans le nouveau code pénal haïtien.
Le représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement Paolo Delmistro, a réitéré la volonté du PNUD de soutenir le gouvernement haïtien, dans sa lutte pour le respect des droits humains. Il a félicité le gouvernement haïtien d’avoir soutenu les initiatives , visant à promouvoir les droits de l’homme dans le système des Nations Unies.
Le directeur de l’École de la Magistrature , Kesner Michel Thermezie, s’est engagé à former plus d’acteurs dans le système judiciaire. « Une telle initiative , permettra aux avocats d’exercer leurs fonctions avec plus de professionnalisme » a assuré Me. Thermézie. Il a rappelé à tous les magistrats , la nécessité de rendre la justice à ceux qui la méritent.
Jean Neslie Elie, directeur des affaires juridiques du ministère de la Justice et de la Sécurité publique, a remercié le chef du Programme des Nations Unies pour le développement , pour son soutien au MJSP. « Cette formation permettra aux acteurs judiciaires de mieux apprécier les changements apportés dans le nouveau code pénal et d’appliquer plus facilement les nouveaux articles ». Le directeur des affaires juridiques du MJSP, a prôné l’harmonisation des actions judiciaires, pour que le respect des droits de l’homme devienne une réalité dans la société.
Il faut rappeler que le nouveau code pénal haïtien a été publié dans le journal officiel « Le Moniteur » le 24 juin 2020. Ce nouveau document juridique compte plus de 200 pages.