Ce vendredi 17 juillet, le gouvernement a donné la première conférence de presse après l’assassinat du Président Jovenel Moïse. Claude Joseph en a profité pour réagir sur les nombreuses polémiques dont il fait l’objet telles que les accusations de Noticieros Caracol et l’hypothèse du coup d’Etat avancée par des politiciens haïtiens.
Le premier ministre Claude Joseph a réagi sur les accusations du média caracol faisant croire qu’il est impliqué dans l’assassinat du président Jovenel Moïse. Il dit minimiser cette tentative de le déstabiliser, de brouiller les pistes pour empêcher l’aboutissement de l’enquête. Claude Joseph estime que toutes ces diversions sont vaines. Il y a seulement deux possibilités selon le premier ministre comme issues dans l’affaire Jovenel Moïse. « Soit on m’assassine comme on a assassiné Jovenel Moïse, soit l’enquête aboutit », a-t-il déclaré pour montrer que seule la mort peut lui empêcher de rendre justice au défunt président.
Sur la querelle pour le pouvoir, Claude Joseph s’est montré désintéressé. Son seul intérêt c’est de punir les criminels qui ont tué le président. « Je n’ai pas d’appartenance à un parti politique. C’est le Président Moïse qui a fait de moi chargé d’affaires, c’est lui qui a fait de moi ministre des affaires étrangères et c’est lui qui a fait de moi premier ministre. Il s’agit d’un devoir moral pour moi que de vouloir rendre justice à sa famille », a précisé le premier ministre. Il croit que le premier ministre désigné Ariel Henry, le Président du sénat Joseph Lambert, les organisations civiles et les partis politiques sont des acteurs importants. L’heure est à l’union et au consensus selon Claude Joseph qui a avoué refuser de se rendre au Palais National.
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