Ce 18 mai, les rues de la capitale ont été très agitées. Sur l’autoroute de Delmas et sur la route de Bourdon, des centaines d’opposants au pouvoir en place ont exprimé leur désaccord par rapport au projet constitutionnel pris à cœur par le gouvernement.
Barricades de pneus enflammés, char musical, les protestataires ont lancé de sévères propos contre le chef de l’Etat Jovenel Moïse. Certains d’entre eux ont arraché les panneaux publicitaires et les prospectus du référendum du 27 juin prochain. À un mois de la consultation populaire, les manifestants se sont montrés déterminés à gâcher les projets du pouvoir.
Le leader d’opposition très populaire, Me André Michel a été remarqué dans la marche. Selon les déclarations qu’il a faites aux micros des journalistes, il ne se passera rien le 27 juin 2021. Tout comme il n’y aura pas d’élections organisées par l’équipe au pouvoir. « Il faut que la constitution soit appliquée et que le président Mécène Jean-Louis effectue sa prestation de serment », a lâché l’avocat.
27 juin 2021, un vrai combat politique entre le gouvernement qui fonce vers le référendum malgré les critiques de l’International et l’opposition qui multiplie les mouvements pour faire échec à la réforme constitutionnelle initiée par Jovenel Moïse.
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