Caraïbes FM : Des journalistes s’accusent de corruption

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Des journalistes de la Radio Caraïbe ont entrepris une vraie campagne de dénigrement les uns contre les autres ; l’objectif étant de montrer que l’un est plus corrompu que l’autre.

Le directeur général du Service National de Gestion des Résidus solides(SNGRS)  Eude Lajoie a juré que le journaliste Emmanuel Jean-François lui aurait demandé 3 millions de gourdes pour carreler sa maison en construction. Le journaliste de Radio Méga Salomon Sedmé avait été poursuivi en justice par Emmanuel Jean-François pour avoir rapporté les propos de Monsieur Eude Lajoie. Mensonge, avait déclaré Emmanuel qui se montrait préoccupé pour sa dignité. Il avait même demandé une mise en disponibilité pour régler cette affaire judiciairement dans le but de sauvegarder son honneur. Toutefois, malgré qu’il a nié les propos de Eude Lajoie, le numéro 1 du SNCRS garde son histoire sans la changer : Emmanuel lui avait demandé l’argent.

Aujourd’hui, sur  facebook, Emmanuel Jean-François a révélé que ses co-animateurs de Matin Caraïbes ont l’habitude de recevoir des pots-de-vin. En décembre 2018, écrit-il, Edmond Jean-Baptiste, Guy Delva, Tom Male et Remarais se sont partagés un million de gourdes qui provenaient d’une institution gouvernementale qui s’occupe de l’assainissement. Emmanuel dit publier ces informations pour montrer qu’il a aussi des informations sur ses confrères et que si la presse se mettait à nue, il serait facile de constater la corruption qui y règne.  Pour montrer que ces révélations sont réelles, Emmanuel a souligné que la Fondation Je klere peut prouver ce qu’il avance.

L’ex-journaliste de Caraïbes FM Fanel Delva de son côté a clairement accusé Emmanuel de voleur.D’après Fanel Delva, Emmanuel Jean-François cherche toujours des espaces pour ses magrouilles. Selon Delva, Emmanuel Jean-François n’apprécie pas l’animateur de Ranmase, Jean-Monard Mettelus car Jean-Monard ne lui a pas fait intégrer le cabinet de Nesmy Manigat lorsqu’il était ministre de l’éducation.

Si des chiffres et des noms se dévoilent maintenant, il faut dire que la presse haïtienne a toujours eu une image de Presse vendue  au regard de la population haïtienne. D’ailleurs, un journaliste est vu le plus souvent comme un « machann mikwo », vendeur de micro. L’intention n’étant pas d’informer et de former, mais de s’enrichir grâce au micro. À toute règle, il y a des exceptions et il existe malgré tout des journalistes honnêtes en Haïti.

https://www.youtube.com/watch?v=cry2YAVlAoo&t=6s

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