Haïti: L’ONU inquiétée par la montée de l’insécurité des dernières semaines

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Assassinats, meurtres, viols, gang armés, incendie, Haïti a été le théâtre de la criminalité des derniers jours. Au cours des dernières semaines, L’ONU estime que la violence a causé au moins 6 morts, 12 blessés par balles et 70 incendies ou pillages de maisons. En plus du coronavirus, le pays semble avoir d’autres virus à combattre. Face à un tableau si déshumanisant, l’Organisation des Nations Unies alerte les autorités sur la gravité de la situation dans une tribune écrite le 2 juillet 2020.

Briser le règne de l’impunité en Haïti, est d’après l’ONU, la solution que doivent adopter les dirigeants pour sortir le pays de la criminalité. Les Nations Unies invitent les autorités étatiques  à enquêter sur les massacres perpetrés à La Saline en 2018, à Bel Air en 2019, à Pont-Rouge, Martissant et Cité Soleil en 2020. Tous ceux qui ont participé d’une façon ou d’une autre dans l’exécution de ces crimes dans les quartiers populaires doivent être identifiés, arrêtés et poursuivis par la police et la justice. 

“Le cycle de la violence ne pourra s’arrêter que si les responsables présumés de ces crimes répondent pleinement de leurs actes  et que des garanties d’accès à la justice et à la réparation soient pleinement octroyées aux victimes de ces violations et abus des droits de l’homme”, a expliqué l’ONU par le biais de son bureau intégré en Haïti (BINUH). Les instances étatiques doivent non seulement punir les coupables mais elles doivent aussi faire en sorte de compenser les préjudices subis par les victimes.

Concernant les violations des droits de l’homme par les criminels en Haïti, des organismes de défense des droits humains dont la Fondation Je Klere (FJKL) et le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) ont rédigé de nombreux rapports et même signalé la possibilité de la complicité des membres du gouvernement dans l’insécurité, malheureusement aucune véritable enquête n’a été aboutie. Les massacres se suivent et les gangs se multiplient dans certaines zones dominées par la criminalité. Dans ces zones, les gens fuient leur maison pour aller vivre dans d’autres lieux. Fort souvent, ils deviennent des sans-abris.

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