Plus d’un mois après la signature de l’accord politique, le Premier ministre Ariel Henry ne peut pas encore le concrétiser. Il n’a pas pu, jusqu’ici, monter un nouveau cabinet ministériel et la constitution du Conseil Électoral Provisoire(CEP) si décisive pour les élections est bloquée.
La majorité des secteurs sollicités: La diaspora, la Presse, l’Université, les Droits humains, le secteur vodou, la Fédération Protestante, la Conférence des Évêques ont boudé le délai du 13 octobre donné par le Premier Ministre pour désigner les représentants. Les secteurs estiment que le problème de l’insécurité est beaucoup plus urgent à régler que les élections. Le kidnapping, les tueries sont des problèmes beaucoup plus sérieux ont-ils estimé.
Le Premier ministre Ariel Henry est donc au pied du mur. Il devra apporter des réponses concrètes par rapport au problème de l’insécurité ou peut-être pourra-t-il monter un CEP de façon unilatérale comme le défunt Jovenel Moïse. Un CEP unilatéral risque de provoquer des contestations et consolider la crise. Dans tous les cas, la gouvernance apaisée prônée par le PM Henry paraît difficile à devenir une réalité.
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