L’ex-député Jerry Tardieu de la structure politique En Avant exige du premier ministre Ariel Henry un accord politique issu d’un consensus national historique. Cet accord politique est nécessaire pour la tenue des élections, a stipulé Tardieu.
En Avant veut prendre aux mots le premier ministre Ariel Henry qui dit être motivé à obtenir un accord politique. Le mouvement En avant ne voudrait pas que les paroles d’Henry soient de simples mots et s’impatiente à ce que ce dernier passe de la parole aux actes. Cet accord politique doit impliquer le secteur politique, la société civile sans oublier la diaspora. Il doit aboutir à un nouveau gouvernement beaucoup plus représentatif et constitué d’hommes et de femmes capables.
Il doit y avoir selon Tardieu une révision de la loi électorale, un engagement pour la reprise économique et pour un retour à un climat sécuritaire. Vu la complexité de la conjoncture, Tardieu croit que le premier ministre n’a pas le droit à l’erreur. « Il ne peut pas y avoir de coups ratés » a martelé l’ancien élu de Pétion-Ville.
En Avant a souligné l’importance d’un exécutif bicéphale, donc un gouvernement provisoire avec un président intérimaire. Le mouvement n’écarte pas la possibilité de composer avec le président du Sénat Joseph Lambert, le sénat étant la seule institution du pays dotée d’élus pour le moment. Sans un accord politique, En Avant conclut que les élections sont impossibles. Concernant le timing idéal pour les élections, la structure a insinué qu’il fallait choisir les dates à travers des discussions et d’un consensus. La feuille de route du premier ministre Henry et de son gouvernement doit être établie également au terme de l’accord politique souhaité.
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