Suite au mandat d’amener, à l’interdiction de départ et à l’avis de recherche contre la juge Windelle Coq pour son implication présumée dans l’assassinat de Jovenel Moïse, les avocats de la juge à la cour de cassation ont dénoncé ces mesures prises par les autorités policières et judiciaires qui ne relèvent d’aucune légalité d’après eux.
Arbitraire, voilà le mot qui résume la position de l’avocat Edwin Coq sur les suspicions qui pèsent sur la juge Windelle Coq dans l’affaire de l’assassinat de Jovenel Moïse. Les avocats de Madame Coq ne comptent pas rester les bras croisés. Ils projettent de contester le mandat d’amener devant la justice afin d’en obtenir l’annulation. Ils avancent que le délai de flagrance de 48 heures recommandé par le code d’instruction criminelle pour justifier le mandat d’amener a expiré depuis le 9 juillet 2021 et donc par conséquent, le mandat d’amener contre la juge Coq est illégal.
D’autre part, une action en justice a été introduite devant la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux administratif pour contester l’arrêté du Président Jovenel Moïse mettant à la retraite Me Windelle Coq, le Tribunal administratif n’ayant pas encore décidé sur la légalité de l’acte administratif pris par Monsieur Moïse contre Madame Coq, Cette dernière est encore juge de cassation, a expliqué Me Edwin Coq pour montrer que Windelle Coq n’est pas justiciable devant la justice de droit commun mais devant la haute cour de justice.
Concernant l’affaire de mise à la retraite, les avocats de l’Etat haïtien ont récusé les juges de la cour supérieure des comptes et du contentieux administratifs devant statuer sur la légalité dudit acte car ils ne seraient pas objectifs (selon eux). Suite à quoi, les avocats de Coq ont demandé une nouvelle composition des juges devant se pencher sur l’affaire de la mise à la retraite de la juge Coq.
Entre temps, Windelle Coq est en cavale. La Police dit activement la rechercher.
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