Port-au-Prince, mardi 22 juin 2021 [ UNISSONS INFOS]
Le goupe “Fantôme 509” est une structure regroupant des policiers avec des alliés qui exigent une augmentation salariale et de meilleures conditions de travail. Ce groupe ne sillonne pas les artères de la capitale depuis un certain temps. Alors faut-il souligner que selon les autorités policières, ces individus armés et dangereux membres du groupe terroriste fantôme 509 sont activement recherchés pour crimes, assassinats, destructions de biens publics et privés, entre autres.
Parallèlement la PNH a annoncé également que tous les membres de ce groupes sont désormais révoqués de l‘institution policière.
Pour l’ambassade américaine en Haïti, le groupe Fantôme 509 est considéré comme une organisation criminelle. Dans un message d’alerte qu’elle avait publié sur son site, l’ambassade a fait remarquer que ce groupe est connu pour ses actions violentes et sa capacité à se relocaliser rapidement.
De son côté, la Fondation Je Klere avait exprimé ses préoccupations par rapport aux agissements du groupe Fantôme 509 qui a l’habitude d’imposer des lois Fantomatiques dans les zones métropolitaines de Port-au-Prince.
Le groupe Fantôme 509 a l’habitude d’entrer de force dans des commissariats pour libérer des policiers en contravention avec la loi. Le Sous-commissariat de Delmas 33 en est un exemple.
Pour les autorités, “Fantom 509 » est un groupe de « vagabonds », de « terroristes » et de « bandits » portant des uniformes de la PNH. Un groupe réputé, et a laissé dans son sillage que des véhicules incendiés, des bouchons et des scènes de panique dans plusieurs communes de la zone métropolitaine.
Ces hommes armés portant des cagoules et d’autres en uniformes de la police se disant membre du Groupe « Fantôme 509 » accompagné par un cortège de plusieurs dizaines de moto ayant à leur bord des hommes armés, ont l’habitude de manifester avec violence, tirant de nombreux coups de feu et des rafales d’armes automatiques. Il vandalise des véhicules de l’État, sème la terreur et provoque la panique dans la population des quartiers Port-au-Prince.
À chaque sortie les gens s’empressent à déserter les rues et les magasins ferment leurs portes et baissent leurs rideaux et grilles de protection. Depuis un certain temps, ce groupe reste dans son silence malgré plusieurs policiers ont été assassinés par la coalition “G9 en famille et alliés”, alors que cette structure qui s’autoproclame le gardien et protecteur des policiers reste inactif.