Ce dimanche 20 juin 2021, le locataire du Palais National rentre au pays dans un climat tendu. Les violences des gangs armés continuent. Jovenel Moïse a parlé aux bandits et a appelé à un soutien maximal à notre Police dans ce moment extrêmement difficile.
Selon le chef de l’Etat, le phénomène des gangs armés remonte à 18 ans. Si le fléau fait compter les cadavres dans la population, Moïse a constaté que le règne des bandits n’est jamais long. « En 2005, il y avait des noms comme Dread Wilmé, aujourd’hui ils ne sont plus », a soutenu le président. « Quand je suis arrivé au pouvoir, il y avait Arnel, Odma, Ti Ougan, Canal du Vent et ils ne sont plus », continua-t-il pour montrer que les bandits actuels n’ont pas un avenir trop long.
« Pourtant, la Police a survécu et existera toujours », rassure Moïse. La Police s’est même renforcée, elle est passée de 3000 agents à 15 000 au cours des 18 dernières années.
Jovenel Moise estime nécessaire l’union du gouvernement, de la communauté internationale, du secteur privé et des politiciens pour adresser le problème des bandes armées. La Police, détentrice du monopole de la violence légale a plus que jamais besoin de soutien. « Lapolis nou dèyè w », a lâché Jovenel. Il demande à la presse, au secteur des droits humains, à la population de soutenir la PNH. Il promet de faire des efforts pour donner plus d’équipements aux policiers. Si les gangs déclarent la guerre, la Police n’a d’autre choix que de faire cette guerre, a souligné Jovenel Moïse.
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