Le SPNH-17 dénonce les “persécutions politiques” contre ses membres

Ce mercredi 7 avril 2021, le SPNH-17 est revenu dans l’actualité. APrès l’arrestation de deux de ses membres dont Abelson Gros-Nègre, le syndicat continue de demander aux policiers leur support en vue de la libération des syndicalistes arrêtés et de l’abandon des poursuites contre les autres policiers qui se sont mis à couvert.

Une voiture de Police et un Blindé ont été dans les parages du lieu où se tenait la conférence du SPNH-17. La présence policière a provoqué une légère tension, une foule criait contre les agents de l’ordre alors que les avocats de la structure syndicale criaient à l’intimidation.

Malgré tout, la conférence s’est quand même tenue. Le porte-parole Domond Saint-Cyr a demandé aux policiers d’être solidaires des syndicalistes poursuivis par la justice haïtienne. Il leur a rappelé que les syndicalistes du SPNH-17 dont Abelson Gros-Nègre ont lutté pour qu’ils travaillent dans de meilleures conditions. Les luttes du syndicat ont permis à ce que les frais des cartes de débit des policiers soient augmentés. “Il ne faut pas oublier”, a martelé le porte-parole.

Me Arnel Rémy, l’un des avocats du syndicat, a également pris la parole. Il a dezingué le directeur général de la Police Nationale d’Haïti, Léon Charles qu’il accuse de politiser l’institution policière. “Léon Charles est entrain de confirmer la dictature de Jovenel Moïse”, croit le Maître. Évoluant dans un Etat de Droit, Me Rémy dit ne pas digérer la violation des libertés, du droit d’association et des arrestations illégales contre son client Abelson Gros-Nègre.

L’homme de loi envisage d’intenter une action en Habeas Corpus dans le cas d’Abelson Gros-Nègre et un Habeas Corpus préventif dans le cas des policiers en cavale. Me Rémy a évoqué la paralysie des activités judiciaires dans le pays comme un handicap pour l’avancement du dossier des syndicalistes poursuivis.

Le Syndicat va continuer à défendre ses membres persécutés. Pour la structure, les avis de recherche ainsi que les mandats sont injustement émis.

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