Jean-Charles Moïse a expliqué les raisons derrière son silence sur les dérives du pouvoir d’Ariel. Pour combattre l’accord Montana proposé selon lui par Aristide et Daniel Foote dans l’ombre, il n’était pas stratégique de saccager Ariel Henry au risque de renforcer le projet Montana qui est anti-électoral. Maintenant que l’accord Montana n’est plus réaliste, le leader de Pitit Dessalines croit nécessaire d’aborder la passivité du premier ministre Ariel Henry sur les questions relatives aux élections, à la dépréciation de la gourde et au kidnapping.
L’ancien sénateur annonce la reprise de la mobilisation pour forcer le gouvernement d’Ariel Henry à réaliser les élections en établissant un conseil électoral fiable et en cessant avec la politique du kidnapping. L’augmentation du taux de change est à nouveau dans son agenda comme problème à combattre.
Entre temps, cette réticence pour les élections est motivée par le fait que la bourgeoisie, la classe politique pro-transition et l’international n’ont aucun candidat qui puisse faire le poids contre lui actuellement, a lâché Jean-Charles.
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