Cette année encore, le groupe Blayi-One a répondu à la tradition du carnaval. Il a sorti sa meringue titrée « Parenn », un morceau de 6 minutes dans lequel le groupe dépeint la réalité socio-politique du pays et critique avec satire le fameux « Parenn ».
Dans « Parenn », Blayi-One ouvre l’ambiance avec des salutations dédiées aux gens de Carrefour, de Martissant et à la population haïtienne en général exposée à l’insécurité. « Les haïtiens vivent avec leur cercueil sous les bras », a chanté le lead-vocal du groupe Jean-Andy Pierre. S’il a dénoncé la scission du pays entre l’Ouest et le Grand Sud, le sujet principal du son reste la trahison entre le Parrain qu’il condamne et le filleul abandonné.
Sans citer de nom, Blayi-One fait littéralement un interrogatoire au Parrain. Tantôt il demande pourquoi le Parrain n’est pas allé aux funérailles du filleul, tantôt Blayi-One s’étonne de ce que le Parrain redoute le fantôme de son filleul. Des questionnements simples mais qui sous-entendent la culpabilité chez le Parrain. Un parrain n’est pas l’équivalent d’un père, a conclu le groupe.
Rappelons qu’en 2021, l’actualité a beaucoup tourné autour de cette histoire de Parrain. Le premier à venir avec des dénonciations contre un certain Parrain est le défunt sénateur du sud Gabriel Fortuné qui avait déclaré que le Président Jovenel Moïse a été livré aux criminels par son parrain.
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