Port-au-Prince, samedi 13 novembre 2021 [ UNISSONS INFOS]
Après les étudiants haïtiens en république dominicaine qui viennent d’être victime de représailles de la part du gouvernement dominicain suite à une réplique du chancelier haïtien Claude Joseph au président Luis Abinader qui avait appelé la communauté internationale à s’occuper d’Haïti en raison du climat d’insécurité qui y sévit. C’est le tour des femmes enceintes. En effet, plusieurs femmes haïtiennes enceintes ont été déportées au cours de cette semaine par l’Immigration Dominicaine. Selon des organisations de défense des droits humains.
Le jeudi 11 novembre 2021, un groupe de 45 femmes, dont 28 enceintes, ont été expulsés de l’autre côté de la frontière entre la ville dominicaine de Comendador et la ville haïtienne de Belladere, selon le Grupo de Apoyo a los Repatriados y Refugiados (GARR), une ONG haïtienne qui aide les déportés.
Dans des vidéos qui deviennent virales sur les réseaux sociaux, on pourrait voir des femmes enceintes et des enfants en bas âge qui ont été forcés de monter dans un bus de la DGM, garé devant un hôpital.
Selon, Marie Yolette Vertus, membres du comité des droits humains à Belladère, une haïtienne a été expulsée après avoir subi une césarienne en République Dominicaine alors que son bébé est toujours gardé sous assistances de l’autre côté de la frontière.
Certaines victimes ont indiqué qu’elles résident depuis plusieurs années en République Dominicaine.
Les rapatriés sont accueillis et reçoivent une assistance de l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM), de l’Office Nationale de la Migration (ONM) et de quelques ONG haitiennes, dont le Groupe d’appui aux réfugiés et rapatries (GARR).