Joverlein Moïse, premier fils de Jovenel Moïse est intervenu dans la rubrique “Le Point” de Télé Métropole. Au cours de cet interview, il a commenté l’assassinat de son père et la carrière politique que commence sa belle-mère Martine Moïse.
Tout au long de cette entrevue, Joverlein Moïse n’a pas manqué d’exprimer sa soif de justice suite à l’assassinat de son père, Jovenel Moïse, président de la République démocratiquement élu. C’est pour cela qu’il s’est constitué partie civile dans le cadre de ce dossier avec son cabinet d’avocat. Ce crime qui est ,selon Joverlein, un crime contre l’humanité ne peut rester sans punition légale pour ceux qui l’ont commis. La nation dont il fait partie a besoin de réponses sur ce qui s’est passé dans la soirée du 6 au 7 juillet 2021 en la résidence officielle de Jovenel Moïse.
Si Joverlein se montre confiant dans le système judiciaire haïtien, il émet toutefois des inquiétudes par rapport aux attaques survenues le mois dernier à l’endroit du juge instructeur Garry Orélien.
Concernant les rumeurs sur une éventuelle division entre Joverlein et Martine Moïse parce que chacun des deux s’est constitué partie civile avec des cabinets d’avocats différents, Joverlein précise que lorsque sa belle-mère a initié les démarches, il n’était pas présent pour la signature. Cependant, sa belle-mère lui avait envoyé les documents bien avant que la Presse soit au courant, a-t-il expliqué. En plus, il dit avoir le devoir personnel comme fils et citoyen de rechercher la vérité sur l’assassinat de Jovenel Moïse. “Ma belle-mère et moi, nous voulons une seule et même chose: la justice”, a rassuré le fils aîné de Jovenel.
Sur le choix de sa belle-mère de mener campagne et de viser la présidence, Joverlein a réagi en insinuant que la politique est une carrière. Il a déclaré qu’il préfère évoluer comme un professionnel et non comme un politique mais il concède à la veuve de son père le droit de vouloir exercer une carrière politique. Si c’est le choix de sa belle-mère, il le respecte et lui offre tout son soutien dans sa nouvelle carrière. “Tout comme j’étais là pour donner des avis à mon père, je ferai la même chose pour ma belle-mère”, a promis le fils du président assassiné.
Par ailleurs, il faut souligner que Joverlein Moïse n’était pas en la résidence officielle de son père le jour de l’assassinat et il s’était dirigé vers l’ambassade américaine après l’attaque pour se mettre en sécurité.
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