Une nouvelle semaine débute à Port-au-Prince au son de la grève, de la rareté du carburant et de la paralysie des activités. Malgré les protestations des associations de chauffeurs, de motards de transport public, le gouvernement d’Ariel Henry peine à résoudre la situation. Il faut dire qu’également malgré le changement de leadership au sein de la Police Nationale d’Haïti, les gangs hostiles n’en démordent pas.
Au niveau des terminaux, il est difficile pour des camions d’aller chercher le carburant afin de le distribuer via les pompes à essence car les gangs sont au contrôle et font chanter le gouvernement d’Ariel Henry.
Pour résultats, la vie nationale s’est complètement arrêtée. Les écoles, les universités, les hôpitaux, le transport public, le secteur formel et diverses entreprises sont frappés par cette crise de carburant.
Aucune mise au point, aucune explication n’est fournie par le gouvernement. Aucun espoir, Aucune stratégie n’est annoncée pour résoudre ce problème. Le Premier ministre est silencieux et paraît inactif durant la crise.
Il avait annoncé hier la tenue d’un CSPN spécial sur l’insécurité sans toutefois donner plus de détails. Visiblement, une réunion dont les effets ne se font pas encore sortir. Jusqu’à quand va continuer ce blocage généralisé? En tout cas, Le Premier ministre Ariel Henry doit agir d’urgence.
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