La veuve du défunt président haïtien, Martine Moïse a fait de nouvelles déclarations dans la presse. Dans une interview accordée à Reuters, elle a évoqué ses inquiétudes par rapport à l’avancement de l’enquête. “Les gens qui ont fait cela sont là dehors et je ne sais pas si leurs noms seront rendus publics un jour”, a déclaré l’ancienne première dame désespérée qui supplie les autres pays d’aider dans l’enquête sur l’assassinat de son époux.
Martine Moïse a parlé deux fois au Bureau Fédéral d’Investigation (FBI) et elle ne remet pas en question la capacité du FBI de trouver ceux qui ont financé le crime odieux. “Les personnes qui ont été arrêtées sont celles qui ont exécuté le crime mais quelqu’un a donné l’ordre, quelqu’un a donné l’argent”, a avancé Martine Moïse.
Madame Moïse a signalé qu’avant de mourir, Jovenel Moïse ne lui a jamais confié qu’il anticipait un complot. Une affirmation qui contredit les propos d’un ancien sénateur anonyme qui a avoué à Reuters que le Président savait que sa vie était en danger.
L’ancienne première dame a également parlé “Politique” au cours de l’interview. Selon Martine qui confirme son désir de présider Haïti pour perpétuer la vision de Jovenel Moïse, l’actuel premier ministre Ariel Henry doit organiser les élections au plus vite. Dans cette crise profonde aggravée par le tremblement de terre meurtrier du 14 août, les élections sont l’outil qui permettent de réfléchir sur le long terme et d’envisager une stabilité, a argumenté Madame Moïse. “Les élections, c’est que Jovenel Moïse lui (Ariel Henry) aurait conseillé.”, a-t-elle continué.
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