“Sans l’aide du parrain, Boulos et Dimitri n’auraient pas eu accès à la chambre de Jovenel”, la bombe atomique de Gabriel Fortuné

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L’ancien sénateur du sud Gabriel Fortuné a fait des déclarations choc dans une entrevue accordée au journaliste Guerrier Henri et diffusée à l’émission Boukante lapawòl le jeudi 5 août 2021. Sans bégayer, l’assassinat de Jovenel Moïse a été vu par Fortuné sous l’angle de lutte de classe et de race en Haïti, d’opposition entre la majorité plongée dans la misère et la minorité, le 1% du peuple qui garde la richesse du pays. Cette minorité est formée de mulâtres et de syrolibannais, a expliqué l’ancien élu du sud. Cette minorité est la classe à laquelle appartiennent Dimitri et Boulos que Gabriel Fortuné a accusés clairement et sans détour.

Environ 1 mois après l’assassinat, Gabriel Fortuné a indexé les entrepreneurs Reginald Boulos et Dimitri Vorbe comme les mains qui ont financé l’assassinat de Jovenel Moïse. Les tortures sur la personne du président assassiné témoignent du désir de la minorité qualifiée de “Milatray” par Fortuné d’humilier la majorité à travers la personne de Jovenel Moïse. Selon Fortuné, l’humiliation de Jovenel Moïse est un signal visant à faire peur à ceux qui osent leur tenir tête, c’est un message pour pousser les politiques noirs à se comporter comme ce que Gabriel Fortuné appelle les V.E, vrais esclaves au risque de connaître le même sort que Jovenel Moïse.

La minorité “Milatray”, selon Fortuné, refuse de vivre avec la majorité si les éléments de cette dernière ne se résolvent à n’être que des V.E. Elle monopolise tout et repousse la concurrence des investisseurs étrangers en instaurant dans le pays l’instabilité, la saleté et les gangs, nous dit Fortuné. Comme Jovenel Moïse s’était montré rebelle, la minorité n’a pas supporté. L’ancien sénateur du sud a déclaré sans langue de bois que “Boulos et Dimitri sont arrivés dans la chambre de Jovenel Moïse grâce à l’aide du parrain qui en a facilité l’accès. Gabriel Fortuné n’a toutefois pas révélé le nom du parrain à qui il fait allusion dès qu’il commente l’assassinat de Jovenel Moïse dans la presse.

Monsieur Fortuné dit s’inquiéter de l’avenir du pays et espère que les politiciens issus de la minorité cesseront de se comporter en vrais esclaves. Il croit nécessaire le recours à une violence qu’il qualifie de libératrice pour sauver Haïti. “Je ne parle pas d’une violence aveugle, non plus de la violence utilisée par Dimitri et Boulos contre Jovenel. Je parle d’une violence comme celle ayant débouché sur 1789 ou sur 1804”, a-t-il martelé au micro de Guerrier Henri.

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