Lors des funérailles nationales, la veuve Martine Moïse a fait l’éloge funèbre de son mari, Jovenel Moïse. Au cours de cet éloge, la première dame Martine Moïse a remercié la solidarité dont le peuple haïtien a témoigné envers la famille présidentielle.
Elle a déclaré que la famille vivait des « jours noirs » depuis la mort du Président Jovenel Moïse car elle n’était pas préparée à regarder mourir Jovenel dans la plus grande barbarie et cruauté.
Comme dans la note vocale, Martine Moïse a avancé que les oligarques ne peuvent pas assassiner la vision et les idées que défendait son mari. Le rêve de voir tous les haïtiens avec les mêmes chances doit continuer à exister en nous, souhaite Martine Moïse.
La première dame a lancé une pique à tous ceux qui se sont donnés corps et âme pour assassiner le caractère de son mari pendant qu’il était vivant: les journalistes avec plumes et micros, les techniciens du chaos, les anonymes des réseaux sociaux. Elle a fait un clin d’oeil aux oligarques corrompus et aux traîtres. Tout comme le fils aîné du défunt Joverlein Moïse l’a martelé, la première dame confirme que son mari a été trahi, livré et abandonné.
Selon Martine Moïse, les assassins ne cachent même pas, ils sont là à regarder et là à ecouter espérant faire peur. Quoique blessée, Martine Moïse rejette toute idée de violence et de vengeance. Elle dit réclamer justice pour son mari tué à cause des routes qu’il construisait, à cause de l’électricité, de l’eau et du crédit qu’il voulait rendre accessibles à la grande majorité.
Le combat continue, crie Martine Moïse qui est persuadée que les oligarques ne gagneront pas la guerre. Elle demande à la population de se mettre debout contre le système afin de stopper ce robinet de sang. Elle a répété une fois de plus que le sang de Jovenel ne sera pas versé en vain.
Martine Moïse qui a parlé comme une femme amoureuse privée de l’amour de sa vie a expliqué que son discours n’était pas un adieu mais plutôt un aurevoir.
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