Les funérailles du défunt président n’ont pas encore lieu pourtant la lutte pour le pouvoir a commencé. La continuité de l’État assurée par Claude Joseph premier ministre démissionnaire est contestée par plus d’un estimant que Joseph n’a ni légalité, ni légitimité pour diriger le peuple haïtien.
En face de Monsieur Joseph, Monsieur Ariel Henry, nommé premier ministre consensuel deux jours avant la mort de Jovenel Moïse tient à son titre de premier ministre qu’il ne veut guerre laisser à Claude Joseph. Monsieur Joseph Lambert, président du sénat, se bat pour devenir président provisoire s’appuyant sur des partis politiques et des sénateurs.
Pour des partis politiques et le sénat, Joseph Lambert doit prendre les commandes comme président et Ariel Henry doit garder son poste de premier ministre. Le gouvernement Lambert/Henry devrait faire la transition jusqu’à un président élu. Si beaucoup de partis d’opposition sont pour le tandem Lambert/Henry, le PHTK parti dont est issu le défunt président Moïse, se tourne également vers la même perspective. Le PHTK ne reconnaît pas la légitimité de Claude Joseph, il le désapprouve.
Selon le président du PHTK qui répondait aux questions de Panel Magik, Claude Joseph n’a aucune capacité pour organiser de bonnes élections et il ne peut pas convoquer le peuple. Toutefois, Claude Joseph a promis de réaliser les élections en septembre 2021 comme prévu par l’actuel conseil électoral provisoire. Liné Balthazar a discrédité le processus électoral dirigé par Claude Joseph. “Le PHTK ne participera pas à cette mascarade électorale”, a t-il lâché.
Liné Balthazar a rappelé les recommandations de l’OEA pour justifier la nécessité d’un nouveau premier ministre, d’un nouveau gouvernement et la nécessité de former un nouveau conseil électoral provisoire. Dans ces conditions, avec Claude Joseph et avec le CEP actuel, le PHTK croit que les élections ne sont pas réalisables.
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