Le Bureau Intégré des Nations Unies remet en cause la transparence du processus de la réforme constitutionnelle initiée par le Président Jovenel Moïse.
On est à moins de deux mois du référendum pour le choix d’une nouvelle constitution ou du maintien de la constitution de 1987. Le gouvernement est déterminé à réussir la réforme constitutionnelle, les débats s’agitent autour de la question. L’opposition et des membres de la société civile rejettent tout changement constitutionnel avec Jovenel Moïse. Le BINUH, qui avait expressément demandé la réforme constitutionnelle en 2020, craint aujourd’hui que le processus tendant vers la nouvelle constitution ne soit assez inclusif.
Ce mardi 13 avril 2021, le BINUH a tweeté: “À ce stade, le processus n’est pas suffisamment inclusif, participatif ou transparent. L’appropriation nationale du projet de constitution exige l’engagement d’un éventail plus large des acteurs politiques, sociétaux y compris les groupes de femmes et religieux dans tout le pays”.
Les Nations Unies estiment donc qu’il faut plus d’implication citoyenne dans le processus de changement de constitution. L’absence d’intérêt de certains groupes sociaux et acteurs politiques inquiète l’ONU.
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